Laiterie Ferme des Rives
(1964 - 1972)
" Benoît C. Verville "



M. Benoît C. Verville

Bouchon 42mm
Denis Morin


Bouchon 42mm
Jean-Pierre Desjardins


Ferme Benoît C. Verville, 468 Ave Pie X, St-Christophe d'Arthabaska
Photo Denis Morin (Oct. 2003)

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Historique

Détenant le goût et la passion de ses parents, Wilfrid et Antoinette, Benoît C. démarra son entreprise en 1964. C'est lui qui fut le successeur direct de Wilfrid Verville 1925-1964.

Prenant le nom de BENOÎT C. pour se différencier des autres Benoît Verville, au nombre de trois dans le secteur à ce moment, il se fit reconnaître de par son nom, mais surtout par la qualité du produit qu'il vendait. Il était assisté d'un bon aide soit M. Émile Lavallée qui travailla pendant 46 ans pour les Verville.

Benoît C. s'occupait principalement de la vente de lait CRU, étant la principale activité de la laiterie. Le lait était embouteillé dans des contenants clairs en format de PINTE, CHOPINE et DEMIARD. Seule la capsule de carton 42mm le différenciait des autres laitiers assez nombreux dans la région, soit les... POTHIER, ALLARD, MARCOUX, LEVASSEUR et BERGERON.

En 1945, c'est d'ailleurs d'un de ces derniers que les Verville achetèrent leur première embouteilleuse capsuleuse de marque "De Laval" à une pinte pour la somme de 75,00$. Par la suite, en 1955, une deuxième embouteilleuse à 2 pintes fut acquise de M. Allard pour la somme de 100,00$. Quel progrès pour l'entreprise me précise M. Verville!

Et dire qu'à ce moment, le lait se vendait quatre sous la pinte, deux sous la chopine et un sou le demiard. Dans les années 1970, le prix était monté à vingt-cinq sous la pinte et quinze sous la chopine.

Benoît C. Verville épousa Clémence Lemay en 1964 et eut une belle famille: Josée, Pierre et Richard. Mme Clémence Lemay Verville fut mairesse de St-Christophe d'Arthabaska.

Ce beau métier de producteur-laitier a suffit à la tâche jusqu'à la toute fin de l'entreprise, en 1972. Cette année-là, comme bien d'autres laitiers de l'époque, la pasteurisation et les coûts de transformation élevés menèrent à la fermeture volontaire du commerce. Tant qu'à la route de lait de M. Verville, environ 300 pintes par jour, elle fut vendue à la "Laiterie Victo". M. Verville fut l'un des derniers à vendre du lait CRU dans cette région.

Aujourd'hui bon vivant, M. Verville jouit d'une belle retraite et s'affaire encore à de multiples travaux sur son beau grand domaine de St-Christophe d'Arthabaska.

Source : Benoît C. Verville
Recherches : Denis Morin collectionneur.

Révisé 16-08-2014
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